Beatles Art Odyssey – Les Beatles vus par les maîtres de la peinture

Notre ami Herman Rockatansky a le plaisir de vous inviter à découvrir Beatles Art Odyssey, un projet artistique singulier qui retrace l’histoire des Beatles à travers une relecture inspirée des grands noms de la peinture.

Du souffle classique de Raphaël à la modernité de Pollock, du réalisme poétique d’Hopper aux vibrations oniriques de Miró, en passant par la lumière de Degas, la tension dramatique du Caravage ou les équilibres silencieux de Cézanne — chaque œuvre rend hommage à l’univers des Fab Four en empruntant les voies de l’histoire de l’art.

La galerie présente déjà 50 œuvres originales, chacune accompagnée de son cartel muséal, d’une analyse approfondie, d’une fiche artiste et d’un audioguide immersif. Et ce n’est qu’un début : de nombreuses autres œuvres viendront enrichir cette odyssée dans les mois à venir.

There will be an answer. At last…

C'est depuis avant-hier que le film "Let It Be" de Michael Lindsay-Hogg, dont la première à Londres eut lieu le 20/05/1970, est disponible sur la plateforme Disney+ après avoir été restauré par par Peter Jackson et son équipe, en collaboration avec Michael Lindsay-Hogg, Tony Richmond et Giles Martin. Il s'agit d'un évènement marquant car ce documentaire n'avait plus été projeté publiquement depuis sa sortie originale en salle. Déjà, le 14/04/2024, le site officiel des Beatles annonçait "There will be an answer. At last…" ("Il y aura une réponse. Enfin…"), tiré d'un vers de la chanson titre, avec quatre cadres noirs sur fond blanc dans la même position que sur le recto de la pochette de l'album.

Depuis le 30/04 ont été mis en ligne une bande annonce, calquée sur celle de 1970, quatre clips promotionnels plaçant respectivement chacun des membres du groupe en avant plan, puis un dernier avec des commentaires de Peter Jackson et Michael Lindsay-Hogg. Aujourd'hui, Apple vient de mettre en ligne un vidéoclip de la chanson éponyme, cette fois de la version tirée de l'album, utilisant certaines images qui restaient encore inédites.

Les Beatles à l'Olympia - Trois semaines qui ont changé la face de la pop culture (E. Krasker)

Dans les pas des Beatles, des concerts aux coulisses en passant par leurs virées nocturnes, lors de leur mythique passage à l’Olympia en 1964.

En janvier 1964, les Beatles s’installent pour trois semaines à Paris et donnent plusieurs concerts devenus légendaires dans la prestigieuse salle de l’Olympia. Ils arrivent en groupe pop connu des spécialistes et repartent en mythe qui a conquis le monde. Car, au moment même de leur séjour parisien, les Fab Four ont pris la tête des hit-parades américains. Sur les deux fronts, Europe et Outre-Atlantique, la déferlante "Beatlemania" est lancée. Elle bouleversera à jamais la culture populaire dans le monde entier, pulvérisera les frontières artistiques et sera à l’origine d’une irrésistible révolution des mœurs. Avec le triomphe des Beatles s’ouvre un autre monde, comme si l’après-guerre prenait fin. Dans son nouvel ouvrage, qui arrivera en librairie le 18/01/2024, Éric Krasker décrit ce moment charnière avec la précision de l’historien et la passion du mélomane.

Les Beatles en VF

Le 16/10/1963, la société discographique Odéon déposait à la Phonothèque Nationale la première édition française d'un disque des Beatles. 60 ans plus tard, la Bibliothèque Nationale de France (BNF) a rendu hommage à l'un des groupes pop-rock les plus populaires du XX^e siècle, en explorant le rapport entre les Beatles et la France au fil d'une demi-journée d'étude qui s'est déroulée le 19/10/2023 au petit auditorium de la BNF François Mitterrand de 14H00 à 19H00.

Living the Beatles Legend - The Untold Story of Mal Evans (K. Womack)

La première biographie complète de Mal Evans, l'ami, le confident, l’assistant et le road-manager  des Beatles.

Malcolm Evans, road-manager de longue date des Beatles, assistant personnel et ami dévoué, était un membre inestimable du cercle intime du groupe. Figure imposante aux lunettes à monture en corne, Evans a joué un rôle important dans l'histoire des Beatles, apportant sa contribution en tant qu'interprète et parfois parolier, tout en s'efforçant de protéger ses "garçons" bien-aimés. Il était présent tout au long de l'histoire remarquable et inégalée du groupe : du triomphe au Shea Stadium à la création de la pochette intemporelle de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band, en passant par le célèbre concert sur le toit du 30/01/1969.

Quittant un emploi stable d'ingénieur en télécommunications pour devenir road-manager de ce groupe naissant, Mal était l'intrus de l'équipe de départ, marié et père de famille, et sans aucune expérience dans le domaine de la musique. Pourtant, il s'est jeté à corps perdu dans leur univers, voyageant à travers le monde et se rendant indispensable.

Now and Then

Restée à l’état d’ébauche enregistrée au piano par John Lennon chez lui, au Dakota Building à New York, en 1977, "Now and Then" refit surface le 19/01/1994, lors de la cérémonie d’intronisation du Beatle aux lunettes rondes à titre posthume au Rock and Roll Hall of Fame. C’est à cette occasion que Yoko Ono remit à Paul McCartney deux cassettes dont elle avait déjà parlé auparavant à George Harrison. Lesdites cassettes comprenaient des enregistrements à domicile de chansons inachevées de Lennon. Deux d'entre elles, à savoir "Free as a Bird" et "Real Love", furent finalement terminées et publiées pour être intégrées au projet "Anthology", en ouvertures respectives des deux premiers opus de la trilogie. Restaient, sur une cassette, "Grow Old with Me" et "Now and Then". C’est cette dernière qui fut choisie pour introduire le troisième volume d’"Anthology"

Warum spielst du Imagine nicht auf dem weißen Klavier John ? (K. Voormann)

"Quand vas-tu enfin écrire ta propre histoire ? Tu es l'un des rares à être là depuis le début, en fait."

Avec ces mots, George Harrison a convaincu son ami Klaus Voormann d'écrire toute son histoire avec les Beatles à Hambourg et Londres et de sa carrière en tant que musicien de studio et graphiste. Le Quiet Beatle a eu raison car Klaus Voormann est l'une des rares personnes à avoir côtoyé les Beatles depuis le début. Leur amitié est née dès la première fois qu'il les a vu jouer à Hambourg. Plus tard, il a conçu la pochette de leur album "Revolver" et, après la séparation du groupe, a collaboré à certains de leurs enregistrements en solo en tant que bassiste. Ainsi en est-il du single "Instant Karma" et des albums "John Lennon/Plastic Ono Band", "Imagine", "Some Time in New York City", "Walls and Bridges" et "Rock 'n' Roll" pour John ; de "All Things Must Pass", "Living in the Material World", "Dark Horse" et "Extra Texture (Read All About It)" pour George ; des albums "Ringo", "Goodnight Vienna" et "Ringo's Rotogravure" en ce qui concerne Ringo. À noter que Voormann a également participé au Toronto Rock and Roll Revival le 13/09/1969 avec le Plastic Ono Band ainsi qu'au Concert for Bangladesh avec George au Madison Square Garden de New York le 01/08/1971.